mercredi 7 décembre 2011

Sander van Doorn & Laidback Luke - Who's wearing the cap (A-Trak Remix)



Oui je sais, poster du A-Trak c'est facile... Mais c'est lui qui nous rend la tâche facile.

C'est sans doute pas un son qui révolutionnera la musique, mais ça ne peut que te faire du bien. 
Amateur du DJ canadien, tu ne seras pas perdu, ce remix ne s'éloigne pas de ses productions habituelles. Ce qui n'est pas plus mal, parce que malheureusement, lorsque les artistes s'aventurent en terre inconnue, c'est pas toujours rassurant... 

Rassurant c'est le mot, ici on sait à quoi s'attendre, sans surprises on retrouve les différentes facettes de l'artiste : des samples triturés à sa sauce, un BPM bien en jambes, ainsi que des kicks rapides. 

Au final on a bien du mal à retrouver les sonorités de l'original produit par Laidback Luke & Sander van Doorn, c'est presque une autoproduction, et c'est ça qu'on aime ! 

Allez, écoute :


Sander van Doorn & Laidback Luke - Who's wearing the cap (A-Trak Remix)


Et si t'es vraiment fan d'A-Trak, je ne te priverais pas de le voir en train de produire le morceau :



lundi 5 décembre 2011

Avale sale pute.


Titre poétique pour une rentrée frénétique, comme vous l'aurez compris, ce soir, j'arrive avec un son sale, un concept de vulgarité, un suppositoire géant pour tous les malades du syndrome de Vater.

En effet, ce que je vous apporte est violent, puissant, excitant, dérangeant et surtout terriblement plaisant.

Vous, membres d'une génération qui ne songe plus qu'à vivre par le sexe non protégé, la drogue et l'alcool, vous avez aussi le droit à une identité culturelle, vous avez aussi le droit de vous réunir pour des orgies romaines sur fond sonore électro, vous avez aussi le droit de porter des fringues chics et chocs qui vous sont véritablement représentatives. C'est pas parce que vous êtes une sale pute que vous pouvez pas être élégant et plein de charme. Un chef du gouvernement italien a bien su le démontrer d'ailleurs.


Passé le premier huitième du suppositoire dans votre anus, les fidèles asservis par les bonnes manières et la soft house music (oui oui, j'invente des catégories et je vous emmerde) se demandent ce que je vous raconte ou prient à genoux pour que je cesse de vous susurrer des ignominies pareilles pendant que vous priez Dieu d'avancer la sortie du prochain single clubbing de Fedde LeGrand. Moi, je vous parle d'un concept, auquel vous prenez déjà part, sans même le savoir. Moi, je vous parle de la musique du futur, qui va vous sembler horriblement désagréable dans l'instant et que vous vénérerez dans dix ans. Je commence par quoi ? Le concept ou le futur ? Le concept ? Ok, je me doutais bien que vous vous cramponneriez à vos pseudos acquis musicaux comme un juif à son porte monnaie. La blague sur les juifs, c'était cadeau.



Alors le concept se résume sous une seule et unique expression révélatrice d'un fondement lourd de sens pour toute l'idéologie de la prochaine génération que nous serons incapables de comprendre d'ici quelques années : "Ca suce et c'est bravo".


French Teuch, c'est un clin d'oeil à l'électro French Touch (pour ceux qui n'auraient pas compris) qui, en plus de vendre des fringues classy, hype et porteuses de la bonne parole, organise des soirées de fou sur Paris avec de l'électro bien lourde comme The Noisy Freaks, Corpus de Texte, LaTourette, Air Wankers, NEUS, Carolina Cartell (qui se balade seulement juste un peu dans le top 3 des DJs mondiaux), et Steve Aoki.




Une soirée French Teuch', ça veut aussi dire "chattes françaises", à la française en verlan vu que les créas de ce concept sont des d'jeuns qui parlent le verlan, et c'est pas seulement pour rejoindre le concept de vulgarité payante qu'ils ont lancé, mais c'est aussi parce qu'une soirée French Teuch' ça donne tout simplement ça.

French Teuch', c'est de la drolitude, du son, de la fête, du sexe et de la finesse.


Le premier fist auditif terminé, je sens que vous êtes en sueur, au bord des larmes et que vous voudriez déjà que ça cesse.
Et ben non.




J'arrive avec autre chose, appelée Filthy Dub, le genre qui a réussi à se placer dans un titre ultra commercial et ultra populaire, que soit personne a capté, soit quelques uns ont trouvé bizarre puis kiffé, soit d'autres ont reconnu et kiffé quand même.

Le Filthy Dub, c'est un genre encore nouveau, encore trop peu maîtrisé, encore trop expérimental. C'est quelque chose qui peut avoir l'air un peu kitsch au niveau des sonorités parfois, avoisinant pour les morceaux les moins bien maîtrisés les sons de jeux vidéos sur NES. Comme l'intro de V8 du groupe MartyParty avec lequel j'ai découvert le Filthy Dub. Bizarrement, alors que ça aurait du me stopper net au niveau de ma progression dans ce style musical (comme certains groupes ont pu me faire pour la trance, la techno ou la hard tech), j'ai décidé d'explorer ce genre qui me semblait avoir un énorme potentiel à exploiter.

Et comme j'ai bien fait.


J'ai pu découvrir des sonorités que je me suis surpris à aimer, persuadé auparavant qu'elles ne me ressemblaient pas. Mais j'ai vite compris que le Filthy Dub, bien maîtrisé, peut apparaître au fond de chacun de nous. Et ça, c'est une métaphore pour vous faire comprendre que le suppo' est passé. Tout entier.



Avec Zomboy et son Game Time. Ou son Organ Donnor. Ou son Pump It Up.

Avec Jomekka et son Eighto. Ou son Roach Attack.

Celui qui reste, apparemment, le numéro dans ce genre musical serait, a priori, Skrillex. Ma chanson préférée de ce punk nerd camé jusqu'à la moelle, c'est First Of The Year (Equinox).
Et j'espère que vous pourrez constater à travers le clip de Rock 'N Roll (Will Take You To The Mountain) combien sa popularité montante est égale à sa laideur qui suit la même courbe croissante.


Pour conclure, parce que l'air de rien c'est tard et je vous ai filé pas mal de son qui, je suis conscient, pourra très bien ne pas vous plaire, j'ai fait cet article parce que je crois en des choses alors sucez vous le vagin si vous êtes pas contents. VOILA.

samedi 3 décembre 2011

Friendly Fires - Blue Cassette (Tiga Remix)

Friendly Fires Tiga Blue Cassette


















Friendly Fires s'est fait remixé par Mr Tiga, et c'est du lourd.

Pour rappel Friendly Fires est un groupe composé de trois anglais (quatre en live), signé sur le label british indépendant XL Recordings (M.I.A., Prodigy, The XX, Ratatat, Wiley...). La première composition du groupe date de 2006 avec l'EP Photobooth, le premier album du groupe intitulé sobrement Friendly Fires est quant à lui sorti en 2008.
Leur musique se veut pop, gravement influencé électro, avec comme référence entre autres, le célébrissime label allemand Kompakt.

Plus récemment les anglais ont sorti leur second très bon album Palad'où est tiré le morceau Blue Cassette. Morceau qui a hérité dernièrement d'un solide remix de Tiga.

Il n'est pas vraiment nécessaire de  rappeler qui est Tiga, lequel est quand même une des personnes les plus connues et reconnues dans le monde de la musique électronique depuis plus de vingt ans.

Avec son remix de Blue Cassette, Tiga transforme totalement le morceau. D'une chanson pop rock sans prétentions danceflooresque particulière, on passe à un remix rythmé de montées puissantes, de kicks costauds et de samples bien travaillés.

C'est ça le talent.




Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...